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C’est avec grand plaisir que j’accueillerai, pour la deuxième fois, le «Caddie»
dans le cadre des housevenTs qui se déroulent depuis quelques années
dans le salon de mon appartement, situé dans la coopérative d’habitation
La Rencontre.

«Caddie», un mot à orthographie déclarée modifiable, nous invitant à jouer à notre tour,
ce qui m’amène, malgré moi, en Arcadie, lieu tant célébré par la poésie, la peinture,
la philosophie. Paradis idyllique ou métaphore pour un monde pacifique, utopie peut-être ou pas:
en tous les cas un devenir souhaitable.

A l’aune des jours passés et futurs, je me réjouis de partager ces moments du dernier Khadie 2017,
de vous offrir une soupe à la courge, du vin, de l’eau, du thé, de la tisane
et de découvrir les nouveautés de la bibliothèque itinérante,
proposées par ses initiatrices Isabelle Sbrissa et Nathalie Garbely.

à tout bientôt, Heike

PS: Comme j’ai passé par l’Arcadie, j’aimerais évoquer Diotime. La mentionner, pourquoi pas,
dans une perspective féministe. Platon lui fait dire, via Socrate, son concept le l’amour
(platonique), elle même n’étant évidemment pas ‘présente’ au Banquet. Mais au moins elle
acquiert, par son absence, une sorte d’inoubliabilité et tant mieux, car au courant de l’Histoire
bien réelle qui s’ensuit, beaucoup de femmes n’auront même plus le privilège que leur absence
leur procure une quelconque renommée. Il faudrait les sortir de l’ombre, comme on l’a vu
récemment encore avec l’exposition LA DADA DIE DADA SHE DADA. Et la notion d’ombre nous
ramène au point du départ, à l’Antiquité, à l’Allégorie de la Caverne, à Eurydice. Et pourquoi
pas, avec un grand saut de nouveau en avant, au poème du même nom de H.D.
Et à tous les livres à découvrir dans le K.D. (Caddie).

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